Je tourne la page sur ce joueb et ouvre de nouveau une page de ma vie, peut être moins virtuel, peut être plus... juste pour vous dire que ce joueb est condamné.

Mon nouveau joueb est ici.

Temps d'effort pour finalement la voir dans les bras d'un autre... j'ai honte de moi même, je suis ce soir à bout de souffle mais toujours avec ce vulgaire sourire crispé qui ne cesse de hanté mon visage et mon franc parlé qui ne cesse de lui voué mon plaisir de la voir heureuse.

Mon courage surpasse l'incohérence… Je suis si triste.

Souffle d'incertitude de conviction égarée et des cris à pousser dans un univers ou rien ne s'épanoui. Je suis ce lion qui à chaque pas inspire à l’autre, parce que c’est l’espoir qui m’as fait, c’est l’espoir qui me nourri.

Je suis ce petit être rempli de rage et de larmes, j’affronte sans peine, sans émotion les combats qui me sont esquissés sur un tableau noir qui est celui d’une vie ou le contrôle est le choix.

La foi au cœur et les irréversibles coups dures qui fond que l’on sans sort toujours plus fort. Et c’est ainsi que l’on vie enchaîné a notre propre ennui, hydraté par la soif de toujours plus. La liberté est ce cadeau.

Caressant les cimes de l’adversités je m’écœure d’un combat sans voie. Ou la maladie t’épuise et t’anesthésie malgré ton acharnement, malgré tes envies, ton cœur et ta voix. Tu frappes et tu t’épuises, tu t’épuises indéniablement.

Chaque jour pour demain. Le regard figé dans l’autre cherchant la faille. Toi comme moi on se donne et on ne lâche rien car en face, le combattant préfèrera mourir plutôt que de te laisser la place.

C’est pour tout ceux qui vivent dans le chagrin et qui participent à ce combat pour demain.

 

En chacun naît la sombre douleur qui vient se dissiper dans ses fleurs de lisse. Car fusil au poing il s’endort, le gardien des songes. Il s’endort au creux d’un trou d’obus où pousseront demain des rêves de gloire. Sur ses terres éperdu et craintif il avance avec son étendard, les larmes ne sont plus, les lames ont disparu. L’idéal du monde est dans nos cœurs et dans nos têtes. La guerre est dans l’illusoire et naît de la déchirante frénésie des fanatiques. Ce n’est pas le fusil qui tue l’homme, c’est bien l’homme qui tue l’homme. Et triste de cette image je le suis.

Parce qu'elle à peur des gens, elle ne dit jamais rien sans chuchoter. Parce qu'elle à peur du noir, elle ne fait pas un pas sans m’agripper. Parce qu’elle aime l’espoir, on a tout quitté. 

 

La vérité est peut être dans ta main mais si tu perd ta main serra tu écrire la vérité, la vérité est illusion. L’illusion est dans la vérité, le vrai est dans ta bouche. Le faux est dans ta bouche lequel est plus vérité ? La vérité est illusion, l’illusion concerne la vérité. l’abrasion soustrait ta vérité. La vérité est dans ton cœur mais si ton cœur ce meurt peux tu me parler de vérité. La vérité est dans ton âme mais si ton âme se meurt serra tu l’exprimé. La vérité est invisible même si on la écrit sur du papier car la vérité est fausse, la fausse vérité est juste. La vérité est ma fois, la vérité je n’y croix pas. A quoi bon dire : « vérité », si vérité existe ?

Parce que la terre tourne je reste immobile… Derrière ce cristal doré qui s’éteint sous mes pensées. Tu cris à corps perdu, tu pleures à âme déchue. Comme une petite araignée tu as tissée ta toile sur nos présences, sur nos absences. La feuille légère s’envole, somnole mais le temps passe, et il aura toujours raison de nous. Alors je cours, je cours tout le temps…

Un arbre et inaccessible se semblons de lumière, c’est ce croissant juché dans l’encre noir de mes peines. Ses branches dérobant nos signes prolongés, nos existences partagées. Et nue je le suis, face a toi, face a tout ces moments réprimés puis reflués par les années. Nue et tremblant ce soir je le suis.

Je me rappel encore tout ses adieux, ses relations interrompus… sans le vouloir, sans vraiment y croire. Encore résigné à cette idée, je me soigne dans l’oublie, je me soigne dans l’ennuie. Qui aurais crus qu’un simple clic, qu’un simple regard puisse nous amener à nous rencontrer. 

Et cette petite fleur mariée à la terre pour le meilleur et pour le pire. Elle résiste aux intempéries, au noir brillant des nuits glaciales. Elle a mal et pourtant, elle est pale je le sens. Adossé à la vie tu t’éclipses, puis tu t’effondres. Reste comme tu es car tu es éperdument belle sans tes pétales, sans se bouclier qui nuie a ta personnalité. Démobilisé tu regarde le ciel, et dans ces nuances tu te rappel…

Je tes fais de la peine, je suis trop incohérent avec mes idées… Et dans les pleines, d’un adieu, tu tes enfuie.  Maintenant les démons m’embraseront. Et les anges t’emporteront.

 

Je dort seul ce soir, en ta compagnie je m’éveille, comme un papillon tu ouvre tes ailles. Tu t’envoles, tu t’endors. Sur ce fil fiévreux tu me rends fort, tu t’accomplie tout contre moi ces heures durant, ou l’ennuie de ton inexistence serrais mon échéance. Je m’effleure à ta porter, à ton coter. Si fragile, si résistante, tu reste irrésistible, en tes yeux s’annime la transparence de nos présences… de ton aisance.

Et tu écris sur ma peau de long silence, de longue vague de ci de ça sans importance, sans élégance. Et sur ma peau tes lèvres tremblantes, et sur ma peau des gouttelettes d’eau. Je te laisse t’évanouir tout contre moi, je te laisse t’épanouir sous mes draps.

L’union d’un nous deux est si bon, tu avais raison, elle m’emportera mais je tien le coups pour toi pour moi, je me bat. Tout deux on pris, on pleur. Tout deux on cris on chante, tout deux on danse ou souris car c’est beau la vie.

C’est rien, quelque soit la maladie car main dans la main on se serre fort, car main dans la main on s’aime sans peur. *

A croire que tout est beau, dans la rivière de nuage qui s’éparpillait devant mes yeux. Je pensais combien de temps ferons nous semblant, combien de temps figé dans ce blanc j’esquisserais ton visage, avant de m’allonger dans un lit de rêve, porté par le sommeil, je vole et tu me tien, je vole et tu m’étreins. Combien de temps combien de vague dans nos cœur pourrons nous encore esquisser, imaginer ou vivre simplement. Combien de temps ferons nous semblant ?

Il rêve tout le temps et meure chaque second…